Munduk

Munduk

Dès qu'on est arrivés à Bali, on a été à Munduk, un petit village dans les montagnes. On y est restés trois nuits et trois jours chez Adila Homestay.

Jour 1 : On a fait la balade des trois cascades. Celles-ci étaient belles surtout la deuxième qui avait des lianes qui tombaient devant elle et une jungle luxuriante tout autour.

Pour manger, nous avons été dans un warung (en Indonésie, les warungs sont des petits commerces familiaux. Ca peut être une petite épicerie, un petit restaurant). Les propriétaires étaient très sympas et n'arrêtaient pas de me demander si je ne voulais pas vivre avec eux. Ils nous ont offert plein de fruits.

Sur le chemin, nous avons aussi acheté des épices locales, vanille (5000 roupies la gousse : 30 centimes la gousse!), bâtons de cannelle, clous de girofle, grain de cacao avec sucre de coco (je sais, ce n'est pas une épice).

En fin d'après-midi, on a fait un cours de cuisine avec notre hôte, Adila qui est super gentille. On a cuisiné quatre spécialités : une salade (lawar), un cap cay (bouillon de légume), un plat (porc caramélisé) et des dadars gulum (des crêpes vertes au panang fourée à la coco et au sucre).

Le soir, on a rencontré une famille de voyageurs français, Eric, Cécile, Oscar et Armand avec qui on a passé une soirée sympa. On a organisé un grand cache-cache dans toute la homestay.

Jour 2 : On a été voir des rizières. En passant dans le village, il y avait énormément de chiens qui nous aboyaient dessus. Pour manger, nous avons encore mangé dans un warung. A Bali, on mange une fois par jour du nasi goreng (nasi = riz, goreng = frit). C'est du fried rice, donc du riz frit. La dame était aussi très gentille.

Jour 3 : Avant de quitter le homestay, on a été voir une cascade. Elle était très belle. Il y avait un warung à côté et nous avons mangé un cap cay, un nasi goreng et un milkshake banana cocoa. Il a commencé à pleuvoir. Maman et papa ont eu la "bonne" idée de prendre un dessert. La pluie est alors devenue encore plus forte. Comme nous avions un taxi à prendre, nous nous sommes mis en route sous la grosse drache. Evidemment, il n'a pas fallu dix secondes pour qu'on soit détrempés. Nous avons pris des énormes feuilles de taro (racine utilisée en cuisine) pour se faire un parapluie. Les chemins se sont transformés en ruisseaux et en flaques, nos chaussures étaient aussi remplies d'eau. On a terminé la balade à torse nu pour certains d'entre nous.